Si le RGESN est un référentiel devant accompagner la démarche d’éco conception lors de la phase de conception puis tout au long de la vie du site, il existe aussi des outils permettant d’obtenir un calcul d’empreinte carbone et d’impact écologique d’un site.
Ces outils sont généralement utilisés pour obtenir une évaluation d’un site à un instant T, et pas pour accompagner sa conception.
Voici parmi les outils les plus connus :
– Google Page Speed permet d’obtenir une note de performances globales rapidement et des conseils sur les optimisations de performances à réaliser. Il s’est fait connaître grâce notamment aux Core Web Vitals, les éléments mesurables essentiels. Il est d’après nous plus important de regarder les préconisations indiquées par Google Page Speed que de se référer uniquement au score.
– https://www.websitecarbon.com/ Website Carbon Calculator permet de savoir où se situe un site par rapport au reste du web en terme d’impact écologique, et d’obtenir des données estimées : taux de CO2 produit par le site, qualité de l’hébergement en terme d’impact écologique, etc. Cet outil est très intéressant dans le sens où il est plus orienté impact énergétique que puissance ou vitesse comme ne l’est Google Page Speed.
– L’extension Firefox / Chrome “Ecoindex GreenIT” permet d’obtenir une note (entre A et G) d’impact environnemental du site, un peu comme les maisons ou les véhicules. C’est plutôt bien détaillé avec des suggestions d’éléments à mettre en place en vue d’optimiser le site.
Il existe d’autres outils tels que Greenoco ou encore Frugr. Ce dernier va un peu plus loin dans l’éco conception, il donne une note à un instant T sur plusieurs semaines qui sera renouvelée pour obtenir des données métriques assez fiables. Son intérêt c’est qu’il va donner un label de certification.
Attention : ces outils ne sont que des mesures à un instant T, ce sont des outils de mesures quantitatives. Ça ne se substitue pas à un audit RGESN qui posera des questions fondamentales sur la pertinence même des choix qui auront été réalisés.
De plus, il est facile de truquer les résultats des outils automatiques (exemple Volkswagen)
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